Sève rend hommage avec la Bûche Lumière



Un peu plus tôt dans l'année j'ai eu la chance d'être convié par Charline de chez esprit des sens à la dégustation de la Bûche Lumière, fruit du partenariat entre l'institut Lumière de Monplaisir et le maître chocolatier pâtissier Richard Sève. C'est à l'occasion des 120 ans du cinématographe, invention bien éclairée des frères Lumière, qu'un des monuments de la pâtisserie lyonnaise a décidé de rendre hommage à une petite fierté made in Lyon.

Rien de mieux que de se rendre directement dans le lieu qui a vu naître cette industrie du divertissement, reflet du passé, regard sur le présent mais parfois tout autant curieuse du futur. Arrivé rue du premier film, j'entre dans le parc et je me dirige en retard comme toute diva qui se respecte vers la villa qui accueille ce délicieux événement. C'est au sous-sol que se déroule la première partie de notre soirée et par rien d'autre que la projection privée du tout premier film créé. Cette petite séquence de la sortie d'usine nous prouve le chemin parcouru depuis un siècle et deux décennies. Nous aurons aussi le droit à une visite complète mais rapide du musée Lumière, vraiment riche et présenté par un guide particulièrement cultivé !

Passons à la dégustation de la bûche, non ? On approche de Noël, pas de raison de se contenter du 24 décembre pour en déguster ! Coupe de champagne à la main, on écoute avec gourmandise les discours de Richard Sève et de son épouse. Une fois l'histoire de ce dessert festif bien en tête, c'est en bouche que j'ai envie de la rencontrer cette bûche ! On nous promet un biscuit chocolat sans farine, une feuilletine praliné noisette, un sabayon au chocolat noir 70% d'Amérique du Sud et un cœur crémeux caramel au beurre salé. Chocolat - Caramel c'est une association bien vérifiée et connue mais j'ai été surpris par les choix de monsieur Sève en terme d'équilibre des goûts. Visuellement, rien à dire, l'hommage est affiché avec les jolies impressions à même le glaçage. Cette couche craque délicatement et dévoile avec surprise que la feuilletine sert de base et que le biscuit chocolat sans farine vient apporter de la texture en s'insérant plusieurs fois dans le sabayon.

Ce que j'ai particulièrement apprécié dans cette Bûche Lumière c'est qu'elle ne fait pas l'apologie du sucre. Tout est en réalité poussé vers l'intensité du chocolat noir pour radicalement s'opposer au caramel. Personnellement avec du chocolat au lait j'aurais aussi adoré mais avec du noir 70% la Bûche plait au plus grand nombre je pense car elle est classe et élégante même en bouche. Et comme une bonne nouvelle ne vient pas seule, j'ai eu la chance aujourd'hui d'en récupérer une à partager en famille. Quelques 2h de TGV et me voilà en région parisienne pour les vacances mais avec un petit souvenir lyonnais ;-)

Les photos ont été prises par ma copine Cloporte (merci à elle, ce jour là je suis arrivé direct après les cours).















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