Recette 2 : Arancini potiron et chèvre frais - défi orange


Et voilà, comme promis, la deuxième recette du blog est arrivée !
Pourquoi des Arancini ?
Pourquoi au potiron ?
Loin de moi l'envie de vous proposez une recette spéciale pour Halloween, quoique maintenant que c'est dit pourquoi pas, je pense que vous ferez pas mal d'effet...

Petit moment d'Histoire : Avant d'être à votre service sur Food Opinion et de tester des adresses gourmandes un peu partout où je passe, il fut une époque où je faisais mes armes sur mon précédent blog. A l'époque naissait aussi le site de référencement de blogs culinaires Recettes.de
En plus de regrouper les recettes de nombreux blogs, ce site propose chaque mois un défi avec de jolis lots à gagner. Et ce qui est positif c'est que ce concours est sans chichis : un jury de blogueurs-ses volontaires décident d'un thème et vous donnent 1 mois pour proposer votre réalisation. J'ai eu l'occasion de faire partie du jury Mai 2011 (mon dieu le coup de vieux) et la créativité était au rendez-vous ! Et en octobre 2015 les astres s'alignent et enfin je veux, je peux et je me dois de participer. Le thème est "orange", c'est vaste mais j'adore, j'ai pu laisser mon imagination partir dans tous les sens.

C'est comme cela qu'à nouveau je me suis retrouvé chez Audrey pour un autre de nos dîners-photos où l'heure de se mettre à table est moins importante que le plaisir d'échanger, de s'amuser et de découvrir une nouvelle recette. Ma modestie adore dire que le risotto, je gère, je maîtrise, j'en fais mon affaire. Mais en faire des boulettes panées avec un cœur fromage ça c'était une première ! Le potiron bien sûr c'est la couleur du thème mais tant qu'à faire autant que ça soit cohérent gustativement aussi. La base du risotto est donc automnale et réconfortante. J'espère que la recette va vous donner envie d'essayer !

Ingrédients
environ 20 grosses boulettes
 
● 500g de riz carnaroli ou arborio (spécial risotto, pitié pas du basmati)
● 700g de potiron
● un chèvre frais de type petit billy (des dés de gorgonzola ça marche aussi)
● 1 échalote
● 30g de beurre
● 25cl de vin blanc (si vous voulez vous pouvez en mettre plus)
● 30-40g de parmesan râpé (si vous pouvez le râper vous-même ça serait l'idéal)
● de la chapelure
● de l'huile neutre, de friture (au moins une moitié de bouteille)
● huile de truffe (facultatif)
● bouillon (facultatif)


Préparation
On commence par cuire le potiron. Pour cela, coupez-le en petits cubes, coupez l'échalote et faites fondre le beurre. Mélangez bien et couvrez d'eau pour que tout soit immergé. Laissez absorber et cuire jusqu'à ce que le potiron s'écrase facilement à la fourchette. Une fois que la texture vous convient, retirer le potiron et mixez-le (à défaut vous pouvez l'écraser avec une fourchette ça marche bien mais le visuel final sera moins homogène dans la couleur).

On passe au risotto. J'ai choisi de continuer à cuisiner dans la même poêle mais rien ne vous empêche d'en utiliser une autre (en refaisant fondre 20g de beurre). Versez le riz et mélangez bien pour qu'il soit bien enrobé du beurre, des échalotes et de la crème de potiron. Rapidement, versez le vin et mélangez très très régulièrement jusqu'à ce que le riz ait tout absorbé. Pendant ce temps, faites chauffer de l'eau salée à côté (je ne saurais pas vous dire si c'est 1L ou 4L mais pas plus normalement). Quand le risotto a bu tout le vin, soit vous remettez du vin, soit on passe à l'eau (sans sel mais avec bouillon si vous voulez, ça apportera un petit goût supplémentaire). La technique c'est de mélanger régulièrement, ajouter du liquide quand c'est sec, mélanger et ainsi de suite jusqu'à ce que le riz soit cuit (goûtez !). Quand la cuisson vous plait, éteignez le feu et râpez le parmesan par dessus. Assaisonnez à votre convenance. J'ai mis du sel, du poivre, herbes de Provence, quelques gouttes de tabasco, un filet d'huile de truffe pour la touche forestière. Laissez refroidir.

Passons au façonnage des boulettes de risotto cœur chèvre. Mettez une petite boulette de risotto dans votre main et aplatissez-là en cercle ou dôme renversé. Au cœur de ce dôme, mettez une cuillère de chèvre et refermez en joignant les bords (reprenez un peu de riz pour fermer s'il le faut). Donnez la forme d'une belle sphère en comprimant un peu pour enlever l'air. Roulez cette boulette dans de la chapelure et posez-la de côté. Vous avez du boulot mais c'est la même technique pour les 20 boulettes.

Ensuite, mettez de l'huile neutre (tournesol, ...) à chauffer pour frire les boulettes. Il faut un bon volume, 1 cm d'épaisseur ne sera pas suffisant pour une belle cuisson. Il faut au minimum pouvoir plonger un peu plus que la moitié du diamètre de vos arancini (donc 3-4 cm minimum). Maîtrisez la température de l'huile, si vos boulettes cuisent trop vite c'est que l'huile est trop chaude et risque même de brûler donc ajustez régulièrement le feu pour garder une belle coloration en un temps ni trop long ni trop court. Pour frire, déposez la boulette dans l'huile (essayez de ne pas frire plus de 2-3 boulettes en même temps pour garder le contrôle). Faites les rouler dans l'huile pour une couleur homogène sur toute la surface. Quand la couleur vous plait, retirez de l'huile et déposez sur un papier absorbant (essuie-tout, Sopalin, ...). Et là c'est le délice ! Vous croquez dans une carapace croustillante qui révèle un risotto orange, moelleux et gourmand. Et au centre, le chèvre vous rafraichit le palais et termine votre bouchée par une douceur en bouche ...

Alors, à vous d'essayer ?











Recette 1 : Rendre la Salade Caesar plus funky



Plus du tout en été, bien ancrés en hiver, on n'ose pas encore assumer nos envies de raclette. Et pourtant, la saison des salades so fresh est derrière nous ! Un compromis pour survivre encore un peu avant de déclencher les hostilités hivernales ? Rendre gourmandes les salades ! Ce soir-là, j'avais envie de détourner un peu la salade Caesar. Je dis détourner parce qu'au final cette salade typiquement américaine n'a servi que d'inspiration pour notre dîner. Aux fourneaux avec Audrey (qui a pris les jolies photos de l'article et qui vous en présente plein de superbes sur son compte Instagram !) on s'est un peu laissés inspirer par le moment et les ingrédients.

Je ne vais pas vous présenter de recette à proprement parler (quelle exemplarité pour cette première recette !!) mais plutôt la façon dont on a préparé chaque ingrédient.

Poulet
Pour cette recette, il vaut mieux prendre des filets de poulet. Pour les cuire, j'utilise une technique qui m'amuse pas mal. Je fais chauffer une poêle avec matière grasse (on a utilisé de l'huile mais le beurre donne surement un goût plus gourmand. Je mets les escalopes de poulet sur le feu et là laissez aller votre imagination : sel, herbes, épices, miel, sirop d'érable, ... Puis je retourne et j'assaisonne pareil de l'autre coté. Pour la cuisson, j'alterne les deux côtés pour ne pas que ça grille à l'extérieur mais que ça soit encore cru à l'intérieur. Et là, les puristes vont me crier dessus mais je balance un verre d'eau dans la poêle. Je trouve que ça empêche de brûler et ça garde la viande bien tendre ! Du coup j'attends la fin de la cuisson au toucher (si on appuie sur le poulet il y a une bonne résistance) en arrosant le poulet avec une grande cuillère et l'eau de la poêle. Au fur et à mesure l'eau se transforme en sauce et avec la cuillère vous laquez votre escalope et respirez tous les bons parfums !
Ensuite on l'a tout simplement coupé en tranches fines et mis de côté le temps de préparer le reste de la recette.





Bacon
Pensez bien à prendre des longues tranches de poitrine fumée plutôt que les tranches rondes de "bacon" qui ne donnent pas du tout le même rendu ! Pour faire des pétales de bacon crispy, déposez toutes les tranches sur une plaque du four recouverte de papier sulfurisé. Laissez-le transpirer à 200°C pendant 15 minutes environ. Ensuite absorbez le gras restant en posant le bacon à sécher entre deux papiers essuie-tout. Une fois sec il sera croustillant à souhait et vous vous ferez un plaisir de l’émietter.



Parmesan
Rien de spécial à dire si ce n'est de le choisir en bloc plutôt qu'en copeaux et encore moins en poudre. Pour faire des copeaux, avec l'économe ça donne un beau résultat. Après c'est le dilemme, plus il est jeune plus les copeaux ressemblent à des rubans et plus il est affiné plus il s'effrite mais le goût est incomparable.




Oeuf dur
Je ne pense pas avoir énormément de choses à vous apprendre sur la cuisson d'un œuf mais n'hésitez pas à réduire d'une minute ou deux le temps de cuisson afin de laisser le jaune un peu moelleux.

Voilà régalez-vous avec ces petites techniques pour rendre la salade Caesar funky et digne de vous ! Et je vous promets que la prochaine recette sera une vraie recette qui va envoyer du lourd ;-)

A bientôt !

La Bijouterie - coup d'éclat gastronomique


Adresse : 16 rue Hippolyte Flandrin, 69001 Lyon

Hybride specimen que cette Bijouterie ! Quand on entend parler de ce restaurant récemment ouvert on se demande bien quels accessoires ont pu motiver pareille appellation. On entre dans un lieu chic et tendance au possible mais convivial, la carte puise dans le répertoire asiatique mais ne se contente pas des chemins convenus. Au final, cette Bijouterie c'est le lieu idéal pour ces trois chefs talentueux qui démontrent facilement l'étendue de leur talent !

Ils proposent une formule déjeuner à 15€ dans la semaine, un menu découverte le soir autour de 35€ mais c'est surtout le brunch qui faisait frétiller mes papilles ! Pour 27€ la promesse est belle, tout est à votre disposition. Vous n'avez qu'à demander et le temps que tous vos sens soient stimulés par la préparation en cuisine ouverte, vos désirs se seront transformés en assiettes délicatement dressées.

Ce moment d'exception, je n'ai pas hésité, je voulais le vivre avec Virginie du blog Cloporte. On commence à avoir de nombreux souvenirs gourmands à notre actif et c'est toujours un plaisir d'échanger sur la dégustation, nos passions, la vie ! Et j'avoue que je fonds à la vue de ses photos toujours sensibles. Ce jour-là, la lumière n'était pas très clémente mais je trouve qu'on décèle dans chaque cliché un point de vue gourmand. Je me voyais mal utiliser d'autres photos que les siennes pour cet article et je vous encourage à aller lire son avis sur notre expérience (ici).

La réservation est presque obligatoire pour ce lieu qui ne désemplit pas et affichait complet ce dimanche-là. Arrivés vers midi, on nous place au comptoir, aux première loges du show culinaire. Lorsqu'on vous demande ce que vous voulez boire vous vous rendez alors compte que la boisson n'est pas incluse dans la formule, dommage. Pour ce qui est du brunch en lui-même, il ne vous est demandé que de lire la liste des propositions salées et sucrées et de renseigner directement sur la fiche les quantités souhaitées. Dans un premier temps, les choix sont de mise. Le riz gluant sera aux haricots noirs et champignons et on sélectionne environ 3 dim-sum sur les 6 proposés. Mais on sait qu'on est venus pour tout goûter.
La valse des petites assiettes de raviolis nous a charmés visuellement et nous a bouleversés gustativement parlant.

Car oui je vais vous parler de révélation, de précision, d'extase, d'admiration. Absolument toutes les propositions étaient aussi alléchantes que délicieuses !!
Commençons par le Bao bun de bœuf façon grand-mère. Je ne peux parler que de nuage pour évoquer la texture de cette délicieuse brioche tendrement sucrée. Et ce qu'elle renferme n'est que plus fou. Cette viande mijotée me fait encore faire des rêves émus.
La raviole de volaille au raz el hanout est un autre de mes coups de cœur ! La raviole jaune enveloppe une volaille effilochée et juteuse, j'adore !
Le Shumai cochon gascon et poudre de cèpes est servi en une petite bouchée façon boulette et ravira les amateurs.

Du coté de la mer, les bao buns crabe tourteau, citron et aneth ne ressemblent pas à ceux au boeuf, je suis un peu surpris de l'appellation. En tout cas au goût c'est renversant !
Les ravioles moules de bouchot et les Har gow crevette poivre et ciboulette prennent également de nombreux points ! Vous ne pouvez vraiment pas confondre une raviole avec une autre et vous pouvez vérifier les yeux fermés. Chaque saveur est présente, s'affirme et c'est pour ça qu'on reste bouche bée devant tant de maîtrise !
Prenez le gyoza champignon dans son bouillon miso. Rien que le voir être préparé on sait qu'on va se régaler. Les dim-sum sont préalablement grillés à l'huile de sésame puis déposé dans leur bouillon. Il n'est pas le plus gonflé alors on s'attend à quelque chose d'un niveau inférieur. Erreur. La farce est très fine mais intense ! Vraiment ça force le respect.
Pareil pour le dim-sum aux légumes de saison. La pâte est maison et ça se voit.
Pour les accompagnements, je vous conseille le riz gluant aux haricots noirs et champignons. Cuit dans une feuille de banane il est légèrement épicé et j'aime ça ! Si vous décidez de prendre un bol de légumes, choisissez la fraicheur des légumes croquants. La petite touche de cacahuètes fait drôlement plaisir pour jouer sur les textures.

Il ne me reste plus qu'à vous parler des desserts. Vous aurez le choix entre des sorbets onctueux et crémeux mais garantis sans aucun ajout de gras ni crème ! Nous avions abricot et pêche de vigne, deux réussites. Les macarons étaient moins éblouissants en raison d'une texture à la limite du manque de cuisson qui nous fait regretter un peu le manque de croquant.

Je pense qu'il faut que j'arrête ici mon récit avant que mon enthousiasme ne vous ennuie ! J'ai tout simplement adoré cette adresse et je rêve du jour où j'y retournerai. Je ne peux pas faire autrement que vous le conseiller.

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